Données

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SANTE PUBLIQUE:

  • Environ 215 millions de femmes dans le monde ont des besoins contraceptifs non satisfaits. Les femmes ont différentes raisons de ne pas vouloir être enceintes. Certaines souhaitent retarder le moment d’avoir des enfants tandis que d’autres souhaitent ne pas être mères. Beaucoup de femmes sont déjà mères mais se sentent incapables d'élargir leur famille.

 

  • 56 millions d'avortements sont pratiqués chaque année dans le monde. 20 millions de ces avortements sont dangereux ou illégaux. Près de la moitié de tous les avortements dans le monde sont dangereux, et presque tous ces traitements (98%) se produisent dans les pays en voie de développement.

 

  • L'avortement dangereux est l'une des principales causes de mortalité maternelle dans le monde. On estime que 22,500 - 44,000 femmes meurent chaque année à cause d'avortements dangereux, ce qui représente environ 13% des décès maternels dans le monde. C'est une femme toutes les dix minutes. 5 millions de femmes sont hospitalisées chaque année en raison de complications suite à des avortements clandestins. Presque tous les décès liés à l'avortement se produisent dans les pays en voie de développement, le nombre le plus élevé est en Afrique étant suivi par l'Asie et l'Amérique latine.

 

  • Les lois restrictives n'entraînent aucune réduction du nombre d'avortements pratiqués. L'illégalité augmente seulement la probabilité que les femmes recourent à des services dangereux, mettant leur vie en danger.

 

  • Les décès et les souffrances des femmes en raison du manque d'accès à l'avortement et à la contraception sont totalement évitables.

DROITS HUMAINS ET JUSTICE SOCIALE:

  • Les femmes ont le droit de décider librement, sans contrainte, discrimination ou violence et de façon responsable si et quand elles veulent avoir des enfants.

 

  • L'accès à l'avortement sûr et à la contraception est une question de justice sociale. Les femmes les plus jeunes, pauvres et célibataires souffrent plus de l’absence ou contraintes d'accès à l’avortement et au manque d'information que le reste des femmes. Nous considérons que la santé, la justice et la sécurité ne devraient pas être déterminées par le statut social ou économique.

 

  • L’absence ou les contraintes d'accès à l'avortement et à la contraception constitue une violation des droits humains. Ces droits comprennent le droit à la vie, le droit à la non-discrimination, le droit au plus haut niveau de santé possible, le droit d'être exempt de traitements cruels, inhumains et dégradants, le droit à la vie privée et à la confidentialité, le droit à l’information et le droit à l’éducation. De nombreux traités et recommandations relatifs aux droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies, de l'Union européenne et de l'Organisation Mondiale de la Santé indiquent que l'avortement doit être légal et protégé. Lorsque les gouvernements refusent ce droit fondamental de la femme, ils tolèrent et appliquent la violence structurelle contre les femmes. La plupart des pays avec des lois pénalisant ou restreignant le droit à l'avortement se trouvent en Afrique, Asie et Amérique latine.

 

  • Les dernières recherches montre que la contraception améliore les conditions de vie des femmes, leur permettant une plus grande autonomie et espérance de vie. Sans accès à la planification familiale, les femmes sont enfermées dans un cercle vicieux qui limite leur participation au développement socioéconomique. Faisant partie des Objectifs du Millénaire pour le développement, l'autonomisation et l'éducation des femmes sont les deux avantages sociaux clés de la contraception. 

Voir la vidéo: L’avortement dans le monde